Deux étés (Erik Orsenna)

J’ai reçu ce livre dans la cadre de ma participation au swap au long cours de Bladelor. J’avais été enchantée avec Lady Susan pour le printemps, l’été va-t-il autant m’enthousiasmer avec Deux étés d’Erik Orsenna ?

C’est dans la suite !

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Imaginez la plus vaste des étendues bleues, saupoudrées jusqu’à l’horizon d’une centaine de rochers roses entre lesquels glissent des voiles. Au loin, l’île principale veille sur cette grande famille à fleur d’eau.

En ce paradis, nous vivons de juin à septembre.

Un beau jour, à deux pas de notre maison, vient s’installer Gilles, un personnage étrange. Allure de faune, métier improblable : traducteur. L’éditeur Arthème Fayard lui a confié une tâche impossible : la version française du chef-d’oeuvre de Nabokov, Ada ou l’Ardeur.

Bien sûr, il peine. Bien sûr, il traîne. Arthème s’énerve. Alors, l’île entière lui vient en aide. Durant deux étés, nous avons apporté à Gilles notre contribution enthousiaste et incompétente.

Depuis longtemps, je voulais raconter ces deux étés. Rendre hommage à la navigation des mots, à la jalousie de la mer, à nos complicités d’alors qui n’allaient jamais cesser.

Je sais maintenant que je dois cette aventure d’il y a vingt ans l’apprentissage de l’enchantement.

 

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Lune de Pluie a encore une fois visé juste. Très juste même ! Et ce pour plusieurs raisons.

Déjà, je ne connaissais pas Erik Orsenna. Ce qui me fait donc une découverte de plus !

Et quelle découverte pour le coup ! C’est frais et enjoué, on est tout de suite emporté vers ce petit bout de terre auquel on s’attache tout de suite, ainsi qu’à ses habitants quelques peu farfelus. L’auteur parle d’enchantement, et c’est tout à fait ça. On est comme transporté dans un autre monde, un autre temps. Ce récit nous transporte une naïveté légère dans un univers à part, le temps d’une poignée de minutes, quelques heures.

Avec le recul, j’ai un peu la même impression que lorsque je suis sortie de la projection de Be Kind Rewind, de Michel Gondry.

Il faut voir aussi que je suis d’origine 100% bretonne, et du Finistère de part ma môman. Donc toutes ces descriptions et ces paysages que l’auteur décrit, je les connais et les visualise plus que bien. Je n’avais quasiment qu’une envie en lisant Deux étés, c’était justement de me retrouver sur place, au bord de la mer à profiter simplement de l’air pur. A faire des photos. A savourer les petits bonheur du jour tout simplement.

Une très belle lecture que je conseille à tout ceux qui passeront ici. Merci beaucoup Lune de Pluie !

Ah oui, pour terminer, une petite question : est ce que tous ses livres sont dans cette veine? Lequel vous me conseilleriez pour poursuivre?

3 réflexions au sujet de “Deux étés (Erik Orsenna)”

  1. Hé hé hé il a l’art d’enchanter pour tous ses bouquins alors, tu confirmes ce que je soupçonnais. ^^
    Je n’en ai lu qu’un de lui et c’est « La grammaire est une chanson douce ».  Je vais d’ailleurs le relire afin de pouvoir me remettre dans le bain car la suite « Les chevaliers du subjonctif » est dans mon challenge ABC ^^
     
    Merveilleuse rencontre qu »est Orsenna.

  2. @ Thalia : aaah, ça me réjouis ce que tu dis là ! Faudra donc que je m’en procure d’autres, les noms que tu cites sont marrants, je vais voir ça !
    @ Karine : En tout cas, tu confirmes qu’Orsenna écrit de belles choses… Y’a pas de raisons pour que celui ci soit complètement différent ! ^

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