Le Lézard noir (Edogawa Ranpo)

Non non, je n’ai pas encore abandonné mon challenge ABC, c’est juste que je n’avais plus de livre en stock. Mais suite à une commande de 6 livres, j’ai de quoi faire.

Après avoir fini New Moon, j’ai jeté mon dévolu sur le Lézard noir d’Edogawa Ranpo pour deux raisons essentiellement : son épaisseur (tout fin) et le côté policier qui le rend abordable pour les occidentaux que nous sommes.

Le reste dans la suite.

Sur son bras gauche, un lézard noir ondulait, il semblait ramper. Tout en donnant l’impression qu’il allait se déplacer de son bras vers l’épaule, puis vers le cou, pour arriver enfin jusqu’aux lèvres humides et rouges, il restait indéfiniment sur place.
Une enquête de Kogorô Akechi, et certainement le plus célèbre roman policier d’Edogawa : un cambriolage rocambolesque lancera le détective dans une course poursuite sur les traces d’une femme fatale et sans scrupules nommée  » le Lézard noir », à la recherche de la belle Sanae. Un enlèvement réussi et des travestissements déconcertants mettront à mal sa perspicacité et conduiront le lecteur dans un labyrinthe secret et inattendu, jusqu’au musée extravagant.

Comme je le disais dans mon intro, le Lézard noir est un court roman (156 pages) qui se lit d’une traite. Les chapitres sont courts et s’enchaînent sans que l’on s’en rende forcément compte, pris dans le piège d’une lecture très agréable. Si vous cherchez un roman policier ultra fouillé, avec une histoire ultra approfondie et très crédible, passez votre chemin. Il est plus question ici d’une chasse entre chat et souris où chaque protagoniste croit remporter la partie, sauf que la situation se retourne sans cesse au profit de l’un ou de l’autre.
C’est romanesque et les rebondissements sont présents à chaque page, les situations invraisemblables et inattendues, pour finir sur une conclusion des plus déconcertantes.

Encore un bon point pour ce challenge ABC !!